vendredi 16 septembre 2011

Impressions d'un jour ou temps de parole de mon "âme" ou énième exercice d'écriture automatique

Le souvenir s’éloigne tandis que les brutalités barbares frappent durement les sentiments enthousiastes. Les rêveries éparses inondent les coeurs résignés. Ce sont là les complaintes d’une âme renonciatrice. Elle n’a cure de ses semblables, perdue à jamais dans les limbes de son infinité. Les rires ne perdurent plus, préoccupée par une errance de promeneuse. Jouisseuse invétérée des calomnies de la perdition. Médium de la calamité, ses songes nourrissent la cervelle lascive des vierges. Source corruptible des fantasmes puériles, cet esprit palpable caresse les ambitions de la luxure acharnée.

C’est cette même âme qui fait que les noirs cyprès étalent leur ombre sur ces filles fiévreuses et ennuyées. L’onde, douce et folâtre, caresse leurs palpitations et s’évanouit dans le creux du secret. Elle est l’ennemi des spectres irisés et traîne son voile de mensonge pour souiller la pureté de la sincérité. Elle transgresse les remparts, fuit l’horizon lumineux pour des consolations nocturnes.

Aussi, elle observe les corps emprisonnés, condamnés à l’entrave; les étudiants du força. Elle rit devant la velleité des sourires moqueurs. Avec sa tendance assassine elle poignarde le bonheur des amants ingrats. Elle prétend à l’élévation de l’orgueil et elle émonde les couleurs de la joie. Elle sacrifie son honnêteté pour embrasser l’ardeur de l’impiété. Elle est marié à la tyrannie.

Elle dit souvent que la fange est votre tombeau, sanctuaire d’un repos bâtard. Elle vous plonge dans la crasse d’une nostalgie risible. Elle vous traite d’anges faméliques à l’existence désuète. Elle hante votre décence, elle saccage vos espérances. Vos illusions sont bercée par le relent de vos échecs.Votre avenir semble destiné au carnage de sa sociopathie.